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La Mythologie Celte

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:) La Mythologie Celte

Message par Sevasti Mer 21 Oct - 11:51

La mythologie celtique est constitutive de la religion des Celtes de la Protohistoire/Antiquité. Nos connaissances sont lacunaires puisque les sources dont nous disposons sont gauloises, plus précisément gallo-romaines, galloises et irlandaises, alors que la civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe. Elle est protéiforme puisque le nombre des dieux véritablement panceltiques est restreint et que les évènements mythiques diffèrent. Il y a cependant des correspondances entre les divinités des différentes zones géographiques, des équivalences dans les mythes et l’omniprésence des druides, tant en Gaule que dans les îles Britanniques.


Dès que l'on aborde le domaine celtique, que ce soit au niveau de la civilisation, du druidisme ou de la mythologie, on se trouve inévitablement confronté au problème des sources. Les druides (« dru-wid-es » signifie « très savants »[1]), qui représentent la classe sacerdotale, ont systématiquement privilégié une transmission orale de leur savoir, induisant la mémorisation de milliers de vers[2]. On retrouve régulièrement l'argument selon lequel la parole écrite est une parole morte ; peut-être était-ce aussi un moyen d'éviter que leurs idées soient détournées. Notons que les Celtes n'ignoraient pas l'écriture puisque nous possédons des inscriptions utilisant l'alphabet étrusque ou l'alphabet grec et qu'ils ont inventé un système particulier de notation : l'écriture oghamique.

Deux types de sources nous livrent des informations générales. Tout d’abord, leurs contemporains, parmi lesquels on peut citer, à titre d’exemple : Diodore de Sicile (Bibliothèque historique), Strabon (Géographie), Pomponius Mela (De Chorographia), Lucain (La Pharsale), Pline l'Ancien (Histoire naturelle), et surtout Jules César[3] avec les Commentaires sur la Guerre des Gaules. Ces témoignages donnent souvent une image négative des peuples celtes, compte tenu des relations belliqueuses qu’ils entretenaient, et la méconnaissance de leurs voisins.

En ce qui concerne le domaine gaulois les sources dont on dispose sont très rares et très fragiles. Pour l'essentiel, nous ne savons à peu près rien du monde des dieux gaulois, même s'il est certain qu'ils aient eu une mythologie aussi élaborée que celle rapportée par les textes irlandais. Le peu que nous en sachions, nous le tenons de Lucain (Pharsale) et de César (Commentaires sur la Guerre des Gaules) principalement, de Pline et de Tertulien accessoirement. Ces informations sont largement déformées par l'interpretatio romana, qui cherche systématiquement un équivalent romain aux dieux gaulois. Les deux panthéons semblent largement incompatibles : ainsi Mercure est donné comme équivalent à Lug, à Taranis et à Esus par César et Lucain (lequel Lucain hésite entre deux équivalents), ce qui en dit long sur la fragilité de ce type de raisonnement ; en effet les qualités des dieux gaulois semblent très fluctuantes et en tous cas beaucoup plus sujettes aux variations régionales que les dieux romains.

Outre les textes latins, les vestiges archéologiques (bas-reliefs, statues, monnaie) et la toponymie permettent d'en savoir un peu plus, et de localiser certains lieux de culte. Ainsi Lug, dieu pourtant central chez les Celtes, n'est attesté par aucun texte latin mais son culte est confirmé par la toponymie, notamment les de Lyon ou Loudun, du gaulois *Lug-dunon, qui seront ultérieurement latinisés en Lugdunum.

Le deuxième type de sources est beaucoup plus tardif puisqu'il s’agit de la consignation par les clercs du Moyen-Âge, des traditions orales en Irlande[4]. Cette littérature, dont la rédaction s'étale du VIIIe siècle au XVe siècle, vient opportunément confirmer et compléter les résultats des études des sources antiques. Ils retranscrivent les mythes et épopées de l'Irlande celtique, qui se sont transmis oralement de générations en générations. Ces sources littéraires se composent de quatre grands groupes :

le cycle d'Ulster, ou cycle de la Branche Rouge, décrit les héros et rois de l’Irlande protohistorique et l’intervention habituelle des dieux. Le récit le plus important est la Táin Bó Cúailnge (« Razzia des Vaches de Cooley »), qui raconte l’invasion de l’Ulster par la reine Medb et les exploits de Cúchulainn.
le cycle mythologique, dont le texte principal est le Cath Maighe Tuireadh (« Bataille de Mag Tured »), centré sur la lutte que livrent les dieux Tuatha Dé Danann aux Fir Bolg (première bataille de Mag Tuired), et aux Fomoires (seconde bataille). Autre texte important Tochmarc Etaine (« La Courtise d’Etain »), consacré à la déesse Étain. À ce cycle, il faut associer les Immrama, qui narrent le voyage de héros dans l’Autre Monde.
le cycle Fenian ou cycle de Finn est consacré aux aventures de Finn Mac Cumaill, de son fils Oisin et sa troupe de guerriers, les Fianna Éireann.
le cycle historique ou cycle des rois est composée d’annales légendaires. Le texte le plus important est le Lebor Gabála Érenn (« Livre des conquêtes d’Irlande ») qui rapporte l’« histoire » des invasions de l’Irlande (notamment celle des dieux, les Tuatha Dé Danann), depuis le déluge jusqu’à l’arrivée des ancêtres mythiques des Gaëls (voir section Les « peuples » du Lebor Gabála Érenn).
Les textes gallois sont plus christianisés et les éléments mythologiques sont moins évidents que dans les textes irlandais[5] Le récit important est le Mabinogion, aussi appelé Les Quatre branches du Mabinogi, étant composé de 4 contes : Pwyll, prince de Dyved, Le Mabinogi de Branwen, Manawydan fils de Llyr et Math fils de Mathonwy. Les autres textes notables sont Breuddwyd Macsen Wledig (Le Rêve de Macsen), Lludd a Llefelys (Lludd et Llevelys), Culhwch ac Olwen (Kulhwch et Olwen), Breuddwyd Rhonabwy (Le songe de Rhonabwy), Hanes Taliesin (Le conte de Taliesin), etc[6].

Les collecteurs transcripteurs ont affublé tous ces mythes d'un vernis chrétien, sous lequel l’étude découvre le substrat celtique original.

Principaux Dieux Pangaulois et Panceltiques

Le panthéon gaulois distingue, selon Lucain, une triade Taranis/Esus/Toutatis. Contrairement à ce à quoi l'on pourrait s'attendre, aucun de ces dieux n'a de rôle clairement défini, et leurs caractéristiques sont souvent interchangeables selon les régions.

Toutatis (Teutates, Totiourix, Teutanus), peut-être du proto-celtique * teuta (tribu)[7] et * tato (père), assimilé par Lucain tantôt à Mercure, tantôt à Mars. Toutatis serait peut-être le Dis Pater dont parle César[8], mais rien ne le prouve de façon explicite. On le considère parfois de façon schématique comme le dieu du ciel.
Taranis : peut-être du gaulois taran (tonnerre), ce qui n'est pas clair car il est aussi le dieu solaire et le dieu céleste. Ses attributs indiquent qu'il est en outre Dieu du tonnerre, dieu de la guerre, dieu du feu, dieu des morts, mais aussi dieu du ciel.
Esus : dieu artisan, dieu des voyages, protecteur des commerçants, défricheur de forêts et charpentier.
Lugos (Lug) : peut-être du proto-indo-européen * leuk (lumière). Dieu pan-celtique non attesté en Gaule mais dont le culte est considéré comme probable sur la base de la toponymie (Lyon/Laon/Ludgdunum, etc.). On a souvent pensé que le Mercure dont parle César était Lugos. Mais Mercure est aussi associé à Toutatis et à Esus.
Sucellos : dieu au maillet (qui tue et ressuscite) et au tonnelet (symbole de prospérité), il est l’équivalent du Dagda irlandais, qui possède des talismans aux mêmes fonctions : une massue et un chaudron. Dieu des forêts et de l'agriculture.

Dieux Totémiques

Par « totémique », on entend « à attributs d'animaux ». Toutefois, contrairement à d'autres civilisations, les Celtes ne vénéraient pas des dieux mi-hommes mi-bêtes: les attributs animaux n'étaient là que pour souligner un aspect symbolique du dieu.

Cernunnos : dieu-cerf, vraisemblablement une divinité du monde souterrain, intermédiaire entre le monde des vivants et celui des morts, mais aussi lié à la nature et aux animaux.
Epona : (du gaulois epos : cheval), protectrice des chevaux, attestée dans l’actuelle Bulgarie, dans les îles Britanniques et en Gaule[9].
Damona : le théonyme provient du gaulois damos qui signifie « vache »[10]. Déesse des sources, elle apparait comme la parèdre de plusieurs divinités : Borvo, Albius et Moritasgus.
Des éléments importants de la mythologie celtique ont été repris dans la « matière de Bretagne », notamment dans le cycle arthurien.

Autres divinités

Si Taranis est représenté sur les bas reliefs avec le symbole de la roue solaire, César de son côté associe le soleil avec différents dieux locaux : Bélénos (celui qui brille) (Vosges), Grannus (Rhénanie).
Borvo : dieu du feu souterrain et des sources bouillonnantes. Sous la forme Bormanus son nom est associé à la parèdre Bormana (peut-être Damona)
Ogmios : les Romains l'assimilaient à Hercule, peut-être l'ancêtre de l'Ogma irlandais.
Belisama : principale divinité féminine (la très brillante), divinité du feu assimilable à l'Hestia grecque.
Maponos : dieu de la force et de la vigueur
Nissyen et Evnissyen : dieux jumeaux attestés dans les Mabinogion (mythologie celtique galloise), mais qui ont dû exister en Gaule 1500 ans auparavant sous d'autres noms qui ne nous sont pas parvenus, car les auteurs latins indiquent l'existence de lieux de culte à Castor et Pollux, selon leur interpretatio Romana. Ces dieux pourraient avoir la même origine indo-européenne que les Dioscures ou les Ashvins .

Divinités Néolitiques / Préceltiques

Le substrat religieux pré-celtique se retrouve dans la pratique d'un animisme localement vivace chez les gaulois, qui associe, par exemple, une déesse à une rivière ou à une source. On trouve ainsi Abnoba et Arduina, déesses de la forêt (la dernière a donné son nom aux Ardennes), Damona, Dunisia, Niskae, Ilixo, Lugovius, Ivaos, Moritasgus, Nemausus, Arausio, Vasio, divinités des sources. Ces divinités sont souvent à l'origine des noms de villes : Nîmes (Nemausus), Luchon (Ilixo), Luxeuil (Lugovius), Evaux (Ivaos), Orange (Arausio), Vaison (Vasio), Damona sous la forme Bormana (Bourbonne-les-Bains). De même a-t'on retrouvé à différents endroits et notamment dans les Pyrénées des mentions de dieux-arbres (dieu-hêtre, dieu chêne, dieu-pommier etc.).

Autre influence probable du substrat néolithique : les dieux gaulois n'ont généralement pas de conjoints (parèdres), à moins qu'un syncrétisme gallo-romain ne leur en ait affecté un (Maïa, Nemetona, Bormana etc.). De même le totémisme n'est pas indo-européen.

Irlande


Alors que les sociétés celtiques du continent et, dans une moindre mesure, celles de l’île de Bretagne avaient évolué au contact de la civilisation romaine, l’Irlande, protégée par son insularité, n’avait pas été envahie et occupée. Selon l’hagiographie, c’est un Britto-Romain du nom de Maewyn Succat (le saint Patrick des chrétiens) qui aurait converti la classe sacerdotale des Irlandais au Ve siècle.

Les Peuples du Lebor Gabàla Ereen


Le Lebor Gabála Érenn (« Livre des conquêtes d’Irlande »), dont la première rédaction remonte au VIIIe siècle, rapporte les invasions mythiques successives de l’île, depuis l’époque du Déluge. Il s’agit « d’un mythe fondateur, une explication de la nature de l’Irlande et de la présence des Celtes ». La référence biblique au déluge est ajout tardif des clercs du Moyen-Âge, qui ont retranscrit la tradition orale. Seuls les derniers arrivants sont humains, ils succèdent au peuple des dieux.

Le peuple de Cesair : fille de Bith, petite-fille de Noé, Césair n'est pas admise dans l’Arche. Ce peuple, composé de cinquante femmes et de trois hommes, s’installe en Irlande 50 jours avant le Déluge.
Les Partholoniens, du nom de Partholon, fils de Sera et de Baath, ils arrivent de Grèce 278 ans après le Déluge et débarquent le jour de Beltaine. Ce sont les inventeurs de l’agriculture, de l’élevage, de la chasse et de la pêche.
Les Fomoires, surnommés les « Géants de la Mer », sont des êtres difformes et affreux. Ennemis de tous les occupants successifs de l’île, « ils représentent essentiellement les forces démoniaques, infernales et obscures » et sont apparentés aux principaux dieux des Tuatha Dé Danann.
Les Nemediens : le « peuple-cerf », dont le chef est Nemed (« sacré »), est finalement obligé de s’enfuir dans le Munster après avoir été battu par les Fomoires.
Les Fir Bolg sont arrivés en trois groupes : celui des Fir Bolg qui viendrait de la Belgique, celui de Fir Domnain qui serait originaire de la Domnonée insulaire, et celui des Galiain. On leur doit l’introduction de la royauté et la division de l’Irlande en cinq royaumes : l'Ulster, Leinster, Munster, Connaught (celles-ci correspondant aux points cardinaux) et Meath[16]. Ils sont vaincus par les Tuatha Dé Danann, lors de la première bataille de Mag Tured (Cath Maighe Tuireadh).
Les Tuatha Dé Danann (voir section suivante).
Les Milesiens ou les fils de Mil Espaine sont les premiers humains à avoir débarqué sur l'île, le jour de Beltaine. À l'issue favorable de la guerre qui les oppose aux Tuatha Dé Danann, ils occupent l’île à laquelle ils donnent le nom d’Erin (en l’honneur de la déesse Eriu), tandis que les dieux se réfugient dans les sidh.

Les Tuatha Dé Danann


Les dieux des Celtes d’Irlande sont regroupés sous l’appellation de « Tuatha Dé Danann », c’est à dire gens de la déesse Dana. Ils s’inscrivent donc dans la succession des invasions. Originaires de quatre îles au nord du Monde (Falias, Gorias, Findias et Murias), ils débarquent un jour de Beltaine emmenés par les druides Morfessa, Esras, Uiscias et Semias. Les Fir Bolg sont vaincus lors de la bataille de Mag Tuireadh (Cath Maighe Tuireadh), mais les dieux seront eux-mêmes supplantés par les Milesiens et devront se réfugier dans les sidh.

Dieux principaux
Lug, l’une des rares divinités pan-celtiques, c’est le dieu primordial et suprême des Tuatha Dé Danann. Surnommé samildanach (le « polytechnicien ») ou lamfada (« au long bras »), il maîtrise tous les arts et toutes les techniques, il possède les pouvoirs de tous les autres dieux. Il est le fils de Cian et Eithne, mais est aussi apparenté aux Fomoires par son grand-père maternel Balor. Il est associé à la fête religieuse de Lugnasad
Le Dagda est le dieu-druide (et donc dieu des druides), dont le théonyme signifie « dieu bon » ou « très divin »[17]. Il règne sur le temps, l'éternité et sur les éléments, c’est aussi un guerrier puissant. Il a un côté paternel et nourricier. On le décrit parfois comme un géant hideux et un ogre paillard. Ses accouplements avec les déesses sont nombreux. C’est le père de Brigit et le frère d’Ogme.
Ogme, que l’on retrouve en Gaule sous le théonyme Ogmios, est le dieu de la magie guerrière, il a le pouvoir de paralyser ses ennemis. Il est aussi l’inventeur de l’écriture et on lui attribue la création des ogam. Il est décrit comme un vieillard dont une chaîne accrochée à sa langue le relie aux hommes. Lors de la bataille de Mag Tuireadh, son habileté guerrière représente le tiers des victoires de la guerre.
Nuada est le « roi » des gens de la déesse Dana, il est la personnification de la royauté et de la souveraineté. Ayant eu le bras droit coupé, infirmité discriminatoire pour l’exercice de la royauté, il doit laisser la place à Bres du peuple des Fomoires dont le règne sera de courte durée. Diancecht, le dieu médecin, lui fabrique une prothèse en argent, ce qui lui permet de recouvrer la souveraineté.
Goibniu, le dieu-forgeron, fils de Brigit et Tuireann, est le chef des artisans métallurgistes, il est responsable de la fabrication des armes magiques. Grâce à son marteau magique, il peut fabriquer une épée ou un javelot parfait en trois coups. Il est le frère de Credne et Luchta. Dans l’Autre Monde, il brasse la bière et sert les autres dieux au Festin d’Immortalité. Son équivalent gallois est Gofannon.
Credne Cerd, le dieu-bronzier, fils de Brigit et Tuireann. Lors de la Bataille de Mag Tuireadh, il fabrique des armes avec ses frères Goibniu et Luchta.
Luchta, le dieu-charpentier, fils de Brigit et Tuireann. Lors de la Bataille de Mag Tuireadh, il est chargé de travailler le bois des lances ; ses frères sont Goibniu et Credne.
Diancecht, dieu-médecin[18] des Tuatha Dé Danann, son nom signifie « prise rapide » tant sa magie est précise et sa médecine efficace ; il soigne et rétablit les blessés, il ressuscite les morts en les immergeant dans la Fontaine de Santé. Grand-père de Lug, il est le père de Cian, Airmed, Miach et Ormiach.
Oengus, également connu sous le nom de Mac Oc, est le fils du Dagda et de Boand. Par ruse, il réussit à déposséder son père de sa résidence. Il représente le temps.
Brigit est la déesse-mère, la grande déesse dont le théonyme signifie « très haute », « très élevée ». Associé à la fête d’Imbolc, ses domaines sont les arts, la guerre, la magie et la médecine. Elle est la patronne des druides, des bardes (poètes), des vates (divination et médecine) et des forgerons. Unique divinité féminine, les autres déesses ne sont que la personnification de l’un de ses aspects. L’importance de son culte a induit la création d’une sainte catholique homonyme.
Étain est la fille de Diancecht (ou de Riangabair selon certaines sources), l’épouse du roi Eochaid Airem sur terre et du dieu Midir dans l’Autre Monde.
Eithne représente la féminité au niveau divin, elle est une personnification de l’Irlande. Fille de Delbaeth (le chaos primordial), elle est l’épouse de Lug, le dieu suprême.
Boand (ou Boann) représente la prospérité, son théonyme signifie « Vache Blanche », ce qui la rapproche de la Damona gauloise. Épouse d’Elcmar le frère du Dagda, sa relation avec son beau-frère va donner naissance à Mac Oc. Elle est la divinité éponymique de la rivière Boyne.
Mórrígan, épouse du Dagda, c’est une divinité guerrière ou, plus exactement, de l’aspect guerrier de la souveraineté. Présente sur les champs de bataille, elle peut se présenter sous différents aspects, celui de la corneille étant fréquent.
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